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Mon parcours

Mes débuts

J’ai grandi au Val-de-Travers, un « chez moi » que je n’ai jamais quitté et dans lequel je vis aujourd’hui avec mon épouse Caroline et nos deux filles Léocadie et Armelle. Je suis amoureux de ma région et j’ai rapidement eu envie de m’engager pour elle.

Après avoir rejoint le parti socialiste, j’ai intégré à l’âge de 21 ans le Conseil général de ma commune, au sein duquel j’ai commencé à découvrir de l’intérieur le fonctionnement de notre démocratie de proximité.

Le Grand Conseil

L’année suivante, en 2001, j’ai été élu au Grand Conseil neuchâtelois, en tant que député du district du Val-de-Travers. J’y ai siégé jusqu’en 2007, lorsque j’ai rejoint le secrétariat général du Département de l’économie, sous la houlette du conseiller d’Etat Bernard Soguel.

Durant cette période, j’ai eu la chance d’assumer de 2002 à 2006 la présidence du Parti socialiste neuchâtelois avec, en 2005, l’obtention pour la première fois dans l’histoire de la Suisse d’une double-majorité de gauche au niveau cantonal. A cette époque, j’ai également achevé mes études à l’EPFL, avec l’obtention de mon master en informatique et communication.

L’engagement exécutif

Dès 2006, je me suis engagé au Conseil communal de Fleurier, un exécutif de milice au sein duquel je me suis notamment beaucoup investi pour porter le projet de fusion des communes du Val-de-Travers, ainsi que pour valoriser le patrimoine et le savoir-faire régional dans la haute horlogerie.

Lorsque la fusion des communes de la vallée a été plébiscitée par la population, j’ai été élu dans le premier exécutif professionnel de la jeune commune de Val-de-Travers. J’ai donc quitté le Département de l’économie pour faire de la politique mon nouveau métier. Durant 5 années d’engagement intense, j’ai eu la chance de travailler avec mes collègues du Conseil communal à faire du grand rêve d’avenir de toute une région une réalité concrète. Dans ce cadre, j’ai dirigé le dicastère de l’économie, des finances et de l’intégration sociale.

Huit ans au gouvernement

En 2013, j’ai été élu au Conseil d’Etat sur la liste socialiste, aux côtés de Laurent Kurth et Monika Maire-Hefti. Avec nos collègues radicaux-libéraux Alain Ribaux et Laurent Favre, nous avons formé un collège fort et soudé, qui a consacré toute son énergie au service de l’intérêt du canton, dans le but de sortir Neuchâtel de l’ornière. L’équipe gouvernementale, dont j’ai assumé la présidence entre 2016 et 2017, a été reconduite in corpore dans les urnes en 2017, signe d’une confiance retrouvée de la population envers ses autorités. Dans ce cadre, j’ai conduit le Département de l’économie et de l’action sociale, comprenant notamment les politiques de développement économique, de l’emploi, de l’action sociale, de l’intégration interculturelle, de la migration, ainsi que de la statistique publique.

En 2021, après plus de 20 d’engagement politique, dont 13 années à titre professionnel, j’ai choisi de remettre mon mandat de conseiller d’Etat, avec la satisfaction du travail accompli, la fierté des résultats obtenus et une immense reconnaissance envers toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenu, ainsi qu’envers mes collègues et les équipes de mon département. Grâce à cet effort collectif, nous avons pu mener à bien des réformes majeures, au bénéfice du canton, de sa population et de son tissu économique.

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