Galerie N° 22 – La belle et grande Amazonie

Comment peut-on dire « avoir vu l’Amazonie »? Difficile, tant elle est immense, si différente par endroit et par saison. Aujourd’hui encore, il est quasi impossible d’en atteindre la plus grande partie, si dense et sauvage. Leticia était pour nous le meilleur point de départ de cette aventure. Petite ville au cœur de la forêt, accessible uniquement en avion depuis la Colombie ou en bateau sur l’Amazone depuis le Pérou et le Brésil. Ici, trois pays côte à côte, entre lesquels on peut circuler librement. A tel point qu’on ne sait jamais où l’on se trouve. Les langues, les plats et les musiques se mélangent. Ce fût une expérience unique et déroutante. La nature luxuriante et sauvage nous en a mis plein les yeux. On s’est régalés… et les moustiques aussi!

Au moins, au panneau, on sait où on se trouve.
Leticia, petite ville paisible, mais pas spécialement charmante.
Défilé désorganisé de motos et de tuktuks.
Allez, encore un petit graffiti colombien. Promis, c’est le dernier.
Le port autour duquel toute la vie de la région s’organise. Ici, tout passe par l’Amazone, en bateau.
Le petit marché déborde de fruits et légumes, connus ou moins connus.
Un bon pirarucu cuit dans la feuille de bananier, garni de ses incontournables patacones, pour le plus grand plaisir de nos papilles.
Les merveilleuses et bruyantes danses des petites péruches au coucher du soleil sur le parc de la ville.
Aujourd’hui, petite balade dans la jumelle de Leticia, Tabatinga, au Brésil!
Et son port. Tout le monde nous dit: ici il ne faut pas se promener la nuit, « on n’est pas en Colombie »! De quoi tordre le cou à certains préjugés.
Un petit tour rapide au musée local.
Aujourd’hui, c’est une journée administrative. Après être passés à l’aéroport de Leticia pour faire tamponner notre passport et sortir officiellement de Colombie, on prend le bateau pour la petite île péruvienne de Santa Rosa, à seulement cinq minutes de pirogue. Ici, nous pourrons faire notre demande d’entrée au Pérou, en prévision de notre départ de la zone franche trinationale dans une semaine.
Donc, en ce moment, nous ne sommes nulle part.
Durant cette saison, l’Amazone déborde de partout et une grande partie des terres sont inondées.
Pour le bonheur des enfants.
Après avoir rempli notre attestation médicale au service des migrations, nous avons dû faire un petit tour à l' »hôpital » de l’île pour la faire tamponner, sans même nous avoir pris la témperature.
On ne sait jamais à l’avance avec quoi on devra payer. Au Brésil, ils veulent des Pesos colombiens et au Pérou, des Reales brésiliens, à en perdre la tête!
Une fois nos papiers en ordre, on se met à table pour déguster un bon ceviche péruvien.
Une petite glace au port en attendant notre bateau en direction de Puerto Nariño. Nous allons y passer quelques jours.
C’est parti pour trois heures de bateau et ça mouille!
Charmant petit village où il fait bon vivre.
On a même droit à un arc-en-ciel de bienvenue.
Petit comité d’accueil à notre auberge.
Armelle, t’es passée à deux doigts de te faire arroser. Ouf!
Ambiance douce et agréable au petit port. Les gens se retrouvent ici tous les soirs, le temps d’une discussion, d’une partie de foot ou d’une caipirinha.
Notre batelier nous attend pour un petit tour en barque jusqu’à une lagune, en passant par la forêt inondée.
La petite pêche du jour.
A peine partis, on se retrouve au milieu de plein de dauphins gris et roses.
Un joli vol d’aigle.
On s’engoufre dans cette forêt inondée, juste sublime!
Ca donne des paysages de films fantastiques.
Et par ici, il y a de l’insecte!
Prêt pour sauter à l’eau?
Puis une petite sieste.
Retour à Leticia, comme point de départ pour se diriger vers un camp dans la jungle, côté brésilien.
C’est reparti pour plusieurs heures de bateau.
Les habitations flotantes.
On s’amare en vitesse pour faire le plein sur la route, enfin sur le fleuve.
C’est plutôt pratique par ici, d’avoir une maison mobile et flottante.
On arrive enfin à notre campement.
Accueillis par notre belle Laura, qui aime bien les câlins, mais aussi manger nos affaires… Coquine!
C’est pas un peu gros pour toi?
Heureusement, il y a des moustiquaires à nos hamacs…
… parce que moi, celle-là, j’la veux pas dans mon lit!!!
Pas de temps à perdre, on veut la découvrir, cette Amazonie.
On a bien fait de mettre les bottes.
Attention, arbre qui pique!
Coucou!
Les installations à l’abandon, ça peut être dangereux. La volontaire qui nous accompagnait s’est retrouvée plusieurs mètres en dessous de nous, après que le sol se soit effondré sous ses pieds. Ouf, plus de peur que de mal!
De quoi définitivement soigner Léocadie de sa phobie des araignées.
Drôle de champignon!
Puis, ce fût balade sur la rivière à la découverte de l’arbre sacré et à la rencontre d’une communauté locale.
Il y a 40 ans, la forêt était recouverte d’arbres de cette grandeur. Maintenant, au bord des rives et bien plus loin encore il ne reste plus que de la forêt secondaire…
Mais celui-ci il en jette!
Bien accueillis dans la communauté, l’occasion de nous vendre un petit collier avec de jolies plumes de perroquet.
Son école…
…et sa municipalité.
De retour au camp, toujours accueillis par cette jolie fifille!
On se prépare pour une rando de nuit et en partie sans lumière pour découvrir l’Amazonie bioluminescente. On se croirait dans Avatar!
Le lendemain, tour en kayak dans la forêt inondée et à la rencontre de nos amis les dauphins.
Tous les moyens sont bons pour écoper et ne pas couler!
Le lendemain, réveil à l’aube pour l’observation des oiseaux.
Depuis le mirador, c’est magnifique…
Encore une petite visite dans une autre communauté spécialisée dans la farine de manioc.
Ils produisent aussi le bon miel de notre petit déjeuner.
Un petit bain de boue dans le spa local.
Dernier coucher de soleil sur cet endroit magique.
Dernière petite visite inattendue. T’es trop chou, toi!!!
Voilà, c’est fini pour cette partie du voyage. Retour à Leticia pour repartir directement sur le Pérou via l’Amazone.