C’est dans la fameuse Vallée Sacrée des Incas qu’est née cette grande civilisation. Les traces de cette époque sont innombrables et bien visibles, tantôt perchées en haut d’une montagne, tantôt intégrées dans les villes et les villages, sans parler de l’omniprésence de références fortes dans la culture et la vie quotidienne des gens d’ici.
Après avoir visité Cusco (galerie précédente), nous avons poursuivi la découverte de cette région par le plus emblématique des sites incas, le Machu Picchu! Puis, nous nous sommes baladés dans la région pour découvrir d’autres sites peut-être moins connus, mais pas moins impréssionnants.
Durant un peu plus d’une semaine, nous nous sommes imprégnés de ce lieu incroyable à un rythme soutenu… et nous avons malgré tout le sentiment d’avoir manqué de temps, tant il y a à découvrir ici!
Alors au menu de cette galerie, des ruines, des paysages à couper le souffle et des couleurs magiques…
Départ à 4 heures du matin en bus de Cusco pour chopper notre train. Direction le Machu Picchu!!
Même le masque ne cache pas la fatigue, le reveil à été dur!!
Mais on se force à garder les yeux ouvert pour admirer les magnifiques paysages.
Aguas Calientes! Terminus, tout le monde descend!
On se croirait un peu dans un Zermatt en version péruvienne.
Il y a même du vrai pain, ça faisait longtemps!
De drôles d’annimaux ornent les portes…
…et d’autres les gardent!
Même le terrain de foot est au thème du lieu. Pour effrayer les adversaires, c’est pas mal.
Logiquement, à Aguas Calientes, on trouve des sources d’eau chaudes. Parfait pour attendre notre heure d’entrée sur le site.
Voilà, on grimpe un peu et on aperçoit déjà la montagne de Machu Picchu, qui à donné son nom au site archéologique.
Premier batiment en arrivant sur le site, l’un des seuls ayant été restauré. Les autres ont simplement été nettoyés et sont intacts!
Alors là, c’est encore mieux que sur les cartes postales!!
On prend la pose!
Depuis le COVID, le site n’accepte plus que 3000 visiteurs par jour, échelonnés dans la journée. C’est bien agréable, car il n’y a pas foule sur le site, au contraire de ce que nous craignions.
La théorie officielle est que ce site à été construit pour les nobles, mais d’autres recherches tendent plutôt à démontrer qu’il s’agissait avant tout d’un village paysan. Bref, cette cité mythique cache encore beaucoup de mystères…
Les cultures en terasse sont typiques de la culture inca.
La cité est perchée en altitude, sur une platforme rocheuse qui unit les monts Machu Picchu et Huayana Picchu . En Quechua: vielle montagne et jeune montagne.
La ville à été constuite en 1450 et n’a été habitée qu’une centaine d’années avant que la population ne doive fuir la menace espagnole.
Elle a été découverte officiellement en 1911 par Hiram Bingham, mais en réalité, d’autres explorateurs sont arrivés avant lui. D’ailleurs, il se dit que lors de son arrivée sur le site, Bingham aurait effacé sur une pierre le nom d’un autre explorateur arrivé en 1860. Ho le coquin!
On remarque aisément sur cette photo que la construction intitalement perfectionniste a été terminée à la hâte, le site ayant déjà perdu de l’importance avant d’être abandonné.
Presque seul sur ce site qui comptait à l’époque environ 1500 habitants.
Mais pour notre plus grand bonheur, le site est encore habité par plus de 200…
…variétés d’orchidées…
…et quelques lamas aussi.
Une réplique de la montagne sacrée qui se trouve derrière. Astuce bien pratique pour déposer des offrandes sans avoir à se déplacer jusqu’à la vraie!
Il est l’heure de repartir si on veut pouvoir attraper le dernier train.
Photo prise depuis le quai de la gare.
On a bien failli s’arrèter à la sortie du train.
Bien intallés dans notre petite auberge, point de départ parfait pour faire des treks d’une journée.
Allez, six bonnes heures de marche nous attendent, on ne va pas trainer!
Enfin oui, quand même un p’tit coup pour prendre un bon déjeuner… ce ne serait pas raisonnable de partir le ventre vide!
Heureusement qu’ils étaient là, ces Incas, pour faire de bonnes fondations.
Depuis ici, plus possible de faire demi-tour, on est obligés d’aller jusqu’au bout…
Ils sont trop mignons ces aplagas.
Voilà que ça se gâte. La pluie s’y met, puis la grêle… ça devient compliqué.
On va essayer de s’abriter là-haut le temps que ça se calme.
Une ruine inca et il reste même un petit bout de toit. Ca tombe bien, en plus d’être tempés jusqu’au os, on est congelés.
Tous à poil le temps de s’essorer et de manger vite fait un petit pique-nique en grelottant.
La pluie cesse, on repart sans tarder, car nous avons encore 4 heures de marche devant nous… courage!
Heureusement, on dirait bien que le soleil est en train de percer.
On pourait presque dire que ça devient agréable…
…mais voilà qu’après la pluie et le froid, on se retrouve sur un chemin non entretenu. Sans la machette, pas simple d’avancer. On fera mieux la prochaine fois, promis, les filles.
Une bonne pizza ce soir pour se faire pardonner.
Allez, on est déjà à moitié pardonnés 😉
Aujourd’hui, on troque les chaussures de marche pour une voiture.
Ma profession? Feu de circulation!
Jour de lessive pour les porteurs des treks.
On passe par un atelier de tissage en laine d’alpaga.
Ici, toutes les colorations sont faites exclusivement avec des produits naturels et c’est juste magnifique.
Par exemple, ce cactus pourri mélangé avec un peu de citron donne…
…du rouge vif. Etonnant, non?
En disant au revoir, on passe à coté du garde manger: le « cuy » est un plat national péruvien.
Direction les salines de Maras.
Ces salines ont été construites et utiliséés avant même l’arrivée des Incas et sont encore en fonction aujourd’hui.
Plus de 3500 bassins…
…et une production de sel de plus de 200 tonnes par an, qui fait vivre pas moins de 800 familles!
Ca en fait su sel.
Photo prise depuis le toit de notre hôtel à Calca… Promis, malgré les apparences, on est toujours au Pérou.
Aujourd’hui, c’est reparti pour une belle petite trotte jusqu’aux ruines de Huychy Qosqo. Et ça grimpe fort!
Mais cette fois, il ne pleut pas et on est équipés.
C’est un véritable défilé de belles fleurs.
Juste avant d’arriver aux ruines, on traverse un tout petit village agricole trop mignon.
Un petit coin de paradis.
Incroyable, un site de cette importance juste pour nous! Bienvenue à Huychy Qosqo (petit Cusco en quechua)!
La fontaine sacrée où se passaient des rituels incas…
… et bien pratique pour se rafraichir.
On retrouve les fameuses cultures en terasse, qui permettent une parfaite gestion de l’eau et la conservation d’un maximum de nutriments dans la terre, tout en évitant l’érosion. En matière de gestion des sols, les Incas avaient quelques siècles d’avance.
On décide de faire un petit tronçon du fameux chemin inca.
Voici l’une des nombreuses portes de cette route.
Après le pique-nique, rien de tel qu’une petite sieste digestive.
Il nous reste bien du chemin avant la nuit, alors il est temps de redescendre.
Pour le goûter, une petite figue de barbarie?
Allez, on se dépèche, il commence à faire nuit…
Et cette fois, pour nous récompenser de nos efforts, un bon « cuy al horno ». On va enfin goûter ce fameux cochon d’inde!
Il y en a un autre qui aimerait bien goûter. Mais c’est un chat, ou une mangouste?
Dernier coucher de soleil sur Calca.
Jour de départ de Calca, c’est les préparatifs des fêtes pascales.
Tout le monde se met à l’embelissement des rues. Zut, on ne sera plus là pour voir le résultat…
Un bon petit déjeuner au marché avant de prendre notre bus pour de nouvelles aventures. Rendez-vous tout bientôt!